Une bonne affaire, voilà ce que c’était. Une putain de bonne affaire. Marc venait de signer l’acte de vente. C’était officiel, il était maintenant un honorable propriétaire immobilier.
Une affaire, une vraie, une vieille ferme fin XVIIIème, paumée en pleine cambrousse, au milieu d’un joli domaine champêtre et qui, moyennant quelques travaux, ferait une superbe résidence secondaire. De quoi en mettre plein la vue à quelques collègues du boulot. Et le bonus quand ils sauront le prix de la merveille, voir leur visage afficher la bonne couleur verdâtre de la jalousie polie mais profonde, tout ça pour une bouchée de pain, du pain de le veille même.