mardi 15 février 2011

Le petit ogre

Au fond d'un trou vivait un petit ogre.

Ce n'était pas le genre de trou que vous imaginez. Pas une de ses sales vieilles cavernes sentant le salpêtre et les lasagnes de chiure de chauve-souris, pas non plus une de ces veines granitiques enfouies au plus profond de massifs montagneux oubliés et où s'endorment parfois pour quelques éons, sur d'immense tas aurifères, de grands dragons lascifs rêvant d'univers où ils n'existent pas.
Pas une grotte humide au sol moussu ou pousse ça et là quelques mycètes blanchâtres et sans goût, dont se nourrissent machinalement et en absence totale d'une quelconque frénésie papillaire d'efflanqués bouquetins de passage mais il faut bien manger, n'est ce pas ? Ce n'était pas un endroit isolé et reculé du monde. Une grotte ayant champignon sur rue, on n'avait jamais vu ça.

Non, ce trou, c'était un bel endroit, arboré, planté de palmiers et diverses essences solarophiles, situé à l'angle d'une jolie rue bien ordonnée et dont les numéros avaient été équitablement répartie, de chaque coté par un employé communal intègre et rigoureux. Car on aimait l'ordre dans les environs du trou. On y respirait parfois les embruns frais d'une mer proche et heureuse qui faisait même parfois rien qu'a danser le long des golfes clairs tellement elle était contente, mais c'était aussi beaucoup pour la frime parce qu'en y regardant bien elle ne dansait pas si bien que ça, la mer. Elle allait toujours d'avant en arrière et parfois un peu d'arrière en avant pour changer. On ne pouvait pas vraiment appeler ça de la danse. Ça ressemblait plus à une marche militaire, ou a un discours politique, en fait.

La mer, il lui arrivait parfois d'écumer mais sans rage. C'était bien la seule à être capable d'un tel prodige. Non, j'exagère. En fait le cuisinier préparant un bon os à moelle était aussi capable d'écumer sans rage, mais avec du sel par contre. Mais la mer aussi; niveau sel, on pouvait difficilement lui en apprendre. La mer avait toujours su conserver son caractère saumâtre en dépit du poids du lobby des journaux féminins et de leur litanie des milles régimes. La mer savait faire ou être beaucoup de chose et on faisait finalement rarement aussi bien qu'elle sur des tas de sujets. A part pour la danse en fait où là, franchement, elle ne valait pas tripette. Comme quoi, faut se méfier des lieux communs. On peut la voir danser, certes, mais on n'hésitera pas non plus à se foutre un peu de sa gueule de temps en temps histoire qu'elle attrape pas la grosse tête, parce que, honnêtement, en terme de danse, certains paralytiques parkinsoniens ont plus de grâce que la mer.

Notre petit ogre habitait un lieu commun aussi, un trou donc. On dit que ça depuis le début. Faut suivre. Merci. Avant lui, il y avait certainement un hobbit qui vivait dans le trou. Notre ogre l'avait viré à coup de pompe dans le derche car notre ogre ne supportait pas les gens aux pieds poilus. Il trouvait ça vulgaire et disgracieux. Notre ogre était un ogre de goût.

Il avait un peu refait la décoration intérieure, ce qui en faisait alors un joli trou mais qui restait désespérément troué. Et souvent dans les trous, on s'ennuie. C'est la nature même du trou qui fait ça. Il aspire à lui les passions, il est en creux, en dépression donc forcément il déprécie le reste avec lui. C'est le genre de problème qu'on n'a pas en habitant sur une colline par exemple. Quand on habite à flanc de colline, il se passe toujours des trucs, y'a des gens qui viennent à pied, qui frappent pas à la porte, on y perd des clés, Saint Francisco y fait rien qu'a pioncer. Bref, c'est le bordel mais au moins il se passe des trucs. Alors que dans les trous, rien. Le moindre événement est proscrit. Les trous aspirent l'idée même de faire quelque chose. Pour terminer l'analyse, on pourra sobrement noter aussi que certains habitent, au mépris de toute logique, à flan de colline, ce sont des gourmands et des cuistres, nous ne nous étendrons pas sur ceux là. D'autant qu'il n'est pas l'heure de baiser.

Comment le petit ogre s'était retrouvait dans ce trou était un mystère.

En fait, ça n'avait rien d'un mystère. Désolé, mais d'une j'aime bien dire que c'était un mystère parce que dans tout bon récit il faut une part de mystère, et de deux il y était rentré par amour, car on rentre toujours dans les trous par amour. Or ne dit on pas parfois que l'amour est un grand mystère ? Et bien, c'est possible, je n'en sais rien en fait. Vous avez de ces questions parfois, je vous jure.

On pouvait donc dire que la présence de l'ogre dans le trou n'avait en tout cas rien d'incongrue et je dis ça juste pour pouvoir placer ce mot que j'aime beaucoup. On a parfois des passions bizarres pour certains mots. On dit des écrivains qu'ils ont l'amour des mots, certes, mais desquels exactement ? Voilà ce qui nous renseignerait sur la nature intrinsèque de chaque auteur. Dis moi les mots que tu aimes, je te dirais qui tu es. Car on ne peut pas aimer tous les mots. On a forcément des chouchous au sein du dico sinon à quoi ça sert qu'il y en ait autant, hein ? A quoi ça sert que Ducros il se décarcasse ? Et bien, pour la seconde fois, je n'en sais rien. Vous seriez gentil d'arrêter avec ces questions. Ça commence à bien faire.

Le petit ogre ne se rendit pas compte de suite de la nature réelle du trou. L'ennui vint soit subrepticement, soit en tapinois, histoire de varier un peu les angles d'attaque. Mais cela signifiait grosso modo qu'il se radinait quand même dans un pur style ninja. Et avec l'ennui venait plein de copains, la mélancolie, le désespoir, la désillusion, l'aigreur, l'amertume, la tristesse mais aussi la franche rigolade, mais elle, c'était une sale squatteuse punk, elle s'incrustait n'importe où, débarquait à l'improviste, et sans crier gare. Remarque, on peut comprendre, vu que c'est de toute façon assez idiot de crier gare, surtout quand on n'est pas dans une gare, déjà que c'est idiot de crier gare quand on est dans une gare aussi, alors si en plus, on n'est pas dans une gare, on passe pour un égaré, voilà. Raymond Devos, sors de ce récit ! Je te conjure !

Alors pour tuer le temps, le petit ogre écrivait, car notre ogre était instruit, oui. Cessons avec les lieux communs. Les ogres modernes sont lettrés, c'est comme ça. Ils ont réussis l'amalgame de la férocité et du charme disait le poète. Et si ils continuent à manger les enfants, ce n'est plus par sauvagerie et bêtise aggravée mais bien parce que l'enfant Melba au piment d'espelette est une symphonie gustative. Les ogres sont devenus des esthètes, des penseurs. Ils sont passés de saigneurs à seigneurs et personne n'y a rien vu faire. Pourtant si on y regarde de près, y'a quand même une lettre qui change. Si on se casse le cul à faire des petites fantaisies sémantiques comme ça, la moindre des choses, ce serait quand même de les remarquer et de s'en émouvoir un peu, au moins par politesse. Mais visiblement c'est pas ça qui vous étouffe. Enfin bon.

Alors donc notre ogre, il écrivait. Il écrivait des tas de choses. Tout ce qui lui venait, tout ce qui passait à lui. Tout ce qui naissait en lui. Tout ce que le trou n'arrivait pas à digérer, le petit ogre le rendait en le couchant sous le trait de sa plume. C'est une façon de parler, parce que ce n'était pas une plume à proprement parler qui lui servait pour écrire. C'était une arête. On parle de plume parce que c'est une manière poétique de dire peut être que les écrivains ont des pensées très aériennes, et que les fils de leurs récit nous emportent, à l'instar de quelques empiaffés, dans les nuages, dans les cieux, au milieu des autres volatils, voyant la terre d'en haut, avec la vision perçante du faucon maltais…conneries.

Ce n'était pas comme ça…ou en tout cas c'était peut être vrai pour les autres, mais pas pour notre ogre; il utilisait une arête de poisson pour écrire. Une longue et fine arête, solide et pointue du genre de celles qui se plantent dans le gosier posément et profondément, surtout si on n'a pas pris soin au préalable de les enlever avant d'avaler une bouchée de chaire d'un quelconque turbot. Et toute la mie de pain du monde ne saurait vous en débarrasser, une fois lovée au creux de votre gorge, elle ne saurait vous soulager de cet intrus. Une fois entrée en vous, l'arête de l'ogre ne vous quittait plus. Elle ne vous tuait pas, mais à chacune de vos déglutitions jusqu'à la mort, elle vous rappellerait à son bon souvenir.

L'ogre rédigeait donc à l'arête et non à la plume parce que cet écrivain là, son esprit ne vagabondait pas dans l'éther incommensurables, ni sous les astres rayonnants d'une quelconque voûte constellée et toutes ces pitreries sémantiques d'écrivain en mal d'inspiration. Non, son élément était aquatique, et toutes ses pensées étaient maritimes, océaniques, abyssales. Et quand je dis abyssales, c'est parce que ses pensées, elles étaient profondes et noires. Mais pas noire de désespoir et d'amertume, de tristesse ou de peine, elles étaient noires anthracites, de ce noir qui se révèle couleur, et non pas d'une absence de lumière. Le noir est la plus belle des couleurs, la plus précise et la plus intime. De la couleur du pétrole, du brut, du lourd, plus lourd que l'eau et qui s'écoule vers le bas et porte en lui le souvenir d'autres époques, mais aussi le foisonnement et le germe de la vie. Une huile si dense et riche qu'elle sera capable d'alimenter la flamme la plus chaude. La noirceur originelle du chaos d'avant la vie, voilà ce qu'il écrivait de son arête décharnée, l'ogre. Voilà ce qui coulait de sa pointe, sans jamais se contenir.

Son récit nous emmenait, au gré des courants, naviguer toujours plus bas vers les grands fonds marins tel l'anoplogaster cornuta, son lointain cousin à branchies, là où la pression pouvait vous écraser en une fraction de seconde. De plateaux océaniques en failles tectoniques, vous pouviez voyager dans son âme, et l'humidité et la froideur alentour vous transperçait la chair comme les eaux grises de ces torrents de montagne qui, même par de chauds jours d'été, ne parviennent jamais à faire oublier qu'elles sont issues de glaciers millénaires.

Et pourtant ce froid là vous tenait chaud. Parce que savoir que des gens étaient capable d'écrire avec tant de profondeur, tant de justesse et de délicatesse, ne pouvait que vous rassurer sur la grandeur de l'âme humaine…pardon, l'âme ogre.

Le petit ogre trempait son arête dans ses propres artères béantes, curieusement sans pourtant en mourir.

Son encre était son sang. Un autre lieu commun, vous l'aviez deviné. Mais il n'avait pas le choix, parce que le sang de l'ogre, il était pourri, empoisonné. Alors il fallait l'extraire, le vider, opérer cette dialyse rhétorique. Cet acte purificateur qui consistait à noircir le papier de l'impie qui rongeait le plasma vital de l'ogre.

Et il avait beaucoup à se faire pardonner, l'ogre, visiblement. Il y avait beaucoup de choses en lui à purger, alors l'écriture était une thérapie. Et plus ce qui sortait était beau, et plus le processus de guérison était douloureux et le mal profond. Mais les ogres étaient des durs à cuire. La souffrance était leur lot quotidien, ou disons leur lot au moins un jour sur deux. Parce que l'ogre n'écrivait pas tous les jours, des fois il se reposait quand même en regardant la télé…pouf pouf, des fois la télé se reposait en regardant l'ogre. Et des fois l'ogre écrivait mais pas pour lui, il écrivait pour les autres, mais il utilisait pourtant toujours son sang pour écrire même quand c'était des blagues qui contiennent le mot testicule par exemple. Ben mine de rien, une blague, même carambar écrite avec du sang maudit, ça a toujours plus de classe qu'une blague même issue d'une papillote Révillon. D'ailleurs je n'ai jamais véritablement bien compris les blagues des papillotes Révillon, par exemple celle-ci : "Alors c'est Toto qui rentre chez lui et qui dit à son père :" on s'étonne trop de ce qu'on voit rarement et pas assez de ce qu'on voit tous les jours (Madame de Senlis)" et alors le père à Toto il répond : "Qui mieux que vous connaît vos besoins ? Apprendre à se connaître est le premier des soins (La Fontaine) " "

J'ai beau faire, je comprends jamais où est la chute. Messieurs les blaguistes de chez Révillon, je sais que vous ne lirez jamais ces quelques mots mais merci quand même de faire un effort pour essayer d'être un peu plus drôle.

L'ogre il était fort pour écrire pour lui et aussi pour les autres. Même quand il écrivait à son banquier pour lui dire des choses comme "Merci de bien vouloir arrêter vos lettres de relances" c'était beau et grand et fort et poignant. Et on avait envie de pleurer en lisant ça. Et du coup le banquier il se sentait drôlement bête et il se mettait à pleurer. Bon, il continuait quand même à envoyer ses lettres de relances parce que quand même, un banquier s'appelle ainsi en raison du fait qu'il est totalement dénué de cœur et qu'il agit pour le compte d'intérêts plus grand que lui tout entier. Mais quand même, le banquier, pour montrer qu'il était touché, à la fin de la lettre de relance, il écrivait "avec mes cordiales salutations" alors même qu'il n'avait pas de cœur, c'était drôlement gonflé et ça voulait bien dire qu'une fois, avant de devenir banquier, il avait été humain.

Le petit ogre, il était comme ça, il provoquait tout plein de réaction autour de lui, rien qu'avec les mots qu'il écrivait. On n'avait pas besoin de le voir pour le trouver beau. Son écriture parlait mieux que lui et le décrivant mieux que n'importe quel cliché. Normalement, un petit ogre, ce n'est pas très beau à voir. C'est petit, c'est hargneux, ça a de grands bras terminés par des pattes velues, griffues et d'autres trucs en ues pas franchement recommandables et dont on évite généralement de s'enorgueillir en société.

Un petit ogre, c'est d'une couleur glauque, c'est à dire tirant sur le vert genre de la couleur d'un jaune œuf qu'on aurait laissé vivre sa vie au soleil du midi plus que de raison. Un vert couleur marigaud parigo tête de veau sauce gribiche, au moins. Un petit ogre, c'est teigneux et mesquin, ça mange la main qu'on lui tend, en ayant pris soin au préalable de se moucher dedans et de s'essuyer les fesses avec. Bref, un petit ogre, normalement, c'est comme un roumain mais sans la caravane. Ben ce petit ogre là, non. Benoîtement, alors qu'il s'appelle même pas Benoit en plus, il était l'antithèse de l'ogre du jargon populaire.

Cet ogre, s'il se mouchait dans votre main, c'était toujours avec votre aval. Pourtant si on se mouche, on n'avale pas, mais on ne pouvait rien lui refuser tellement il était gentil et poli et aimable. C'était un ogre bien éduqué qui faisait donc légitimement la honte de ses parents. Car les parents de l'ogre étaient eux de vrais ogres dignes et bien nés, comme la légende les aime. Des bons gros enculés d'ogres que même un vétéran d'un einsatzgruppen SS ukrainien aurait considéré avec méfiance et dégoût, car il faut toujours se méfier des gens qui ne savent pas cirer convenablement une paire de bottes ou amidonner un col de vareuse. En effet, le fer ne doit pas être trop chaud sinon, ça donne un effet cartonné au col et on risque de ne pas reconnaître votre insigne régimentaire, ce qui gâche toujours un peu le plaisir, quand vous ne lisez pas dans les yeux des gens que vous aller massacrer de la panique mais de l'incompréhension.

Alors le petit ogre avait des amis, malgré lui. Il ne faisait pas exprès, il ne cherchait pas à se faire aimer particulièrement mais c'était sa nature qui le rendait amiable. Son écriture parlait pour lui et parlait de lui en si bons termes, quelle était comme le chat botté allant partout annoncer la venue de son grandissime maître, le marquis de Carabas, et ce en terme si élogieux, que vous ne pouviez que vous en rendre au fait et au passage oublier totalement de vous émouvoir de voir un chat porter des bottes et vous parler en produisant d'autres sons que "miaou". Ce qui constitue quand même au moins deux événements suffisamment rares pour être remarquable mais comme disait Mme de Senlis il y a de cela quelques paragraphes " on s'étonne trop de ce qu'on voit rarement et pas assez de ce qu'on voit tous les jours". Oui, ce récit est sponsorisé par les papillotes Révillon, c'est bassement mercantile mais moi aussi j'ai des factures à payer.

Vous en étiez réduit à ça, à l'aimer, parce qu'il n'y avait pas de place pour d'autres considérations à son sujet, parce que vous n'aviez pas le choix. Vous étiez condamné à l'aimer. Et c'était un supplice. Un vrai. Le même supplice que dans la fable du ver luisant que j'invente pour l'occasion, ce triste insecte qui était tombé amoureux de la flamme d'une bougie et qui, voulant étreindre son aimée, termina sottement en méchoui de ver luisant. En vérité, je sais plus si c'est moi ou La Fontaine qui l'a inventé en fait. En tout cas, c'était un faussaire parce qu'à mon avis, Phèdre à du l'écrire bien avant.

Alors le petit ogre, qui n'était pané du dernier colin, se cachait dans des trous, comme ça, il ne risquait plus de faire de mauvaises rencontres. Si on lui écrivait, il ne répondait pas forcément, même si ça faisait mal au bide de ceux qui lui écrivait. Il répondait que quand il avait envie, il avait raison, et aussi parce qu'il se méfiait un peu, il avait fait des mauvaises rencontres et à chaque fois, il en ressortait toujours plus de pue à noircir les feuilles. C'était bien, parce que ça donnait de belles choses à lire, mais ça faisait mal à écrire et le petit ogre, il n'était pas maso non plus. Souffrir un peu ça va, mais c'est quand il y en a beaucoup, de souffrances, que ça pose des problèmes. Et même dans ces cas là, une papillote Révillon ne peut rien pour vous.

Le petit ogre, il s'était promis que maintenant il allait vivre pour lui au lieu de vivre pour les autres, mais on n'était pas bien sûr de ce que cela pouvait signifier. Finalement, le sens n'était pas une priorité dans sa vie, privilégiant de loin les sensations, et on n'aurait pas su lui donner tort. En tout cas, il continuait à écrire parce que c'était comme sa maison, et ses écrits décoraient les murs de son trou et finissaient même par déboucher sur la rue, envahissaient les boulevards adjacents et se répandaient comme la marée, lentement et inexorablement, transformant le monde autour, gommant les aspérités, lissant et unifiant le paysage, pour la plus grande joie des amis de l'ogre.

Au fond d'un trou vivait un petit ogre qui écrivait comme si sa vie en dépendait et c'était le cas, et finalement, c'était bien comme ça.

 
Ecrit comme ça, il y a de cela quelques mois
à l'intention d'une amie
qui se reconnaitra
et que peut etre d'autres reconnaitrons.

4 commentaires:

  1. ben elle a bien de la chance, cette amie. Et je dis ça sans arrière pensée d'y faire le cul ou ailleurs !

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  2. Il se trouve que ce matin j'ai reçu le SMS suivant qui m'a fait étrangement penser à toi et à ce texte charmant et sensible :
    "Je vous embrasse tous les trous".
    Ma mère doit traîner sur ton blog, ce n'est pas possible autrement.
    Sinon, ça va devenir très compliqué cette histoire de trous.

    Sonia.

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  3. Étonnant ce petit ogre...
    Je me dis qu'il aurait de l'avenir dans un livre pour môme, illustré façon Baba.
    Et je me dis aussi qu'il peut taper plus haut,taper plus hauuuuuuuuuuuuuut...
    Soanne

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  4. @sonia, en tout cas, trou n'est pas perdu. mais lol pour le sms de ta mère, son correcteur automatique a un humour à toute épreuve.

    @soanne, merci, j'ai la chanson dans la tête maintenant =/

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C'est là qu'on laisse son petit commentaire, une seule règle : être poli. Oh pi non, on s'en fout !