mardi 20 septembre 2011

La fois où je suis mort deux fois

"This is the blackest day for Grand Prix racing that I can remember"

- Murray Walker, correspondant pour la BBC.


Je suis mort une seconde fois, le lendemain. La première, pourtant, elle m’appartient. Elle est rien qu’à moi. C’est pas que c’est jojo mais celle-là, au moins, on pourra pas me la prendre. Elle avait de la gueule. J’ai fait mes adieux à la carrière à ce moment. J’aurais presque pu rentrer dans la légende. C’est rageant. Nous autres compétiteurs, savons que ce qui différencie les grands succès des défaites amères se joue en général à bien peu de chose : un geste, une action, un instant, mais là, c’est à une journée près quand même. Alors, ça fait encore plus mal. Parce que j’étais le premier. Le premier, putain. Ça m’est pas arrivé si souvent.

vendredi 9 septembre 2011

Insuffisant

Yop, de retour après une trèèèèèèèèèèès longue absence cause plein de trucs à faire moins important que d'écrire, mais je vais tâcher de m'y remettre un peu. Je vous fais part d'une bonne nouvelle (hahaha), j'ai plus ou moins été primé à un concours de nouvelle auquel j'ai participé il y a des lustres. Selectionné dans la catégorie "coup de coeur du jury", le thême imposé était "le rouge" et c'était organisé par la médiathèque de la petite ville de Trets, vers Marseille. Vlà la bête, à vous de juger si ça mérite.

C'est pas moi. C'est pas ma faute.

Je le dirai à ma mère d'abord que c'est à cause de toi, que moi je n'ai pas copié et que tout ce rouge sur mon cahier, c'est pour toi. Je lui dirai. Et ma mère, elle n'est pas commode, je te ferais dire. Il y a des tas de meubles comme ça qu'elle n'est pas, ma mère. Et commode est franchement un de ceux qu'elle est le moins, ça c'est sûr.