"This is the blackest day for Grand Prix racing that I can remember"
- Murray Walker, correspondant pour la BBC.
Je suis mort une seconde fois, le lendemain. La première, pourtant, elle m’appartient. Elle est rien qu’à moi. C’est pas que c’est jojo mais celle-là, au moins, on pourra pas me la prendre. Elle avait de la gueule. J’ai fait mes adieux à la carrière à ce moment. J’aurais presque pu rentrer dans la légende. C’est rageant. Nous autres compétiteurs, savons que ce qui différencie les grands succès des défaites amères se joue en général à bien peu de chose : un geste, une action, un instant, mais là, c’est à une journée près quand même. Alors, ça fait encore plus mal. Parce que j’étais le premier. Le premier, putain. Ça m’est pas arrivé si souvent.
- Murray Walker, correspondant pour la BBC.
Je suis mort une seconde fois, le lendemain. La première, pourtant, elle m’appartient. Elle est rien qu’à moi. C’est pas que c’est jojo mais celle-là, au moins, on pourra pas me la prendre. Elle avait de la gueule. J’ai fait mes adieux à la carrière à ce moment. J’aurais presque pu rentrer dans la légende. C’est rageant. Nous autres compétiteurs, savons que ce qui différencie les grands succès des défaites amères se joue en général à bien peu de chose : un geste, une action, un instant, mais là, c’est à une journée près quand même. Alors, ça fait encore plus mal. Parce que j’étais le premier. Le premier, putain. Ça m’est pas arrivé si souvent.