mardi 20 septembre 2011

La fois où je suis mort deux fois

"This is the blackest day for Grand Prix racing that I can remember"

- Murray Walker, correspondant pour la BBC.


Je suis mort une seconde fois, le lendemain. La première, pourtant, elle m’appartient. Elle est rien qu’à moi. C’est pas que c’est jojo mais celle-là, au moins, on pourra pas me la prendre. Elle avait de la gueule. J’ai fait mes adieux à la carrière à ce moment. J’aurais presque pu rentrer dans la légende. C’est rageant. Nous autres compétiteurs, savons que ce qui différencie les grands succès des défaites amères se joue en général à bien peu de chose : un geste, une action, un instant, mais là, c’est à une journée près quand même. Alors, ça fait encore plus mal. Parce que j’étais le premier. Le premier, putain. Ça m’est pas arrivé si souvent.

Donc bon, c’était la veille, donc. Vivre jeune mourir vite, très vite même, je crois que c’est difficile de faire plus vite point de vue accident de bagnole. Quand le mur s’est jeté sur moi, j’étais à plus de 300 km/h, une vitesse que même un chauffeur de camion de lait ignore, c’est dire. Ça m’a surpris parce qu’honnêtement, j’ai pas cherché à le provoquer, le muret. D’ordinaire, les rambardes de sécurité et nous, on se longe sans se rencontrer, un évitement poli teinté de respect mutuel. On évite de se croiser du regard et moins si affinités. Mais là, je crois bien que c’est lui qui a déboulé sans crier gare, et sans mettre son clignotant, m'sieur l’agent, parce que moi je tenais ma droite et aussi ma gauche. En fait, je tenais tout ce qu’on pouvait a peu près tenir sans rougir. Lui, par contre, il a rugi : « Salut, je suis peint en blanc et je pèse deux tonnes au mètre cube ». Oh lui hé. Drôle de présentation, je m’y suis laissé prendre. Une attaque à parpaing armé, ça pardonne rarement. De toute façon je n’ai pas eu le temps de demander pardon. Et puis ça n’aurait servi à rien, le bruit du moteur aurait sans doute couvert ma supplique. A cette vitesse, il n’y a plus de réaction, plus de calcul, plus de logique, plus d’intelligence, il n’y a que l’instinct. Le moi rationnel s’endort et laisse la place au moi primitif, celui qui est chargé de nous tirer de ce merdier, celui qui gouverne la survie de l’ensemble. Mais sur ce coup-là, même le primitif a laché l’affaire, en me susurrant au passage un rapide « toi y'en a avoir pris moi pour Mandrake ? »

Vous croyez qu’on a peur dans ces moments là ? On n’a pas vraiment le temps. C’est à peine si j’ai pu penser « oupss » avant que je me fragmente contre l’obstacle.

Les essais c’est pour voir si ça passe, alors j’ai essayé, mais c’est pas passé. J’ai trépassé. On se demande toujours ce qui nous traverse la tête dans ces moments là. Pour lui, on a eu la réponse après enquête, ça a été le triangle de suspension avant gauche. En plein dans le lobe frontal. Ouaip, Beco s’est pris le béquet avant. L’ironie sémantique de tout ceci échappe parfois aux plus grands experts.

A Imola, mon amour, j’ai été immolé pour lui, on m’a tué et retué sur l’autel de sa célébrité. Parce que sa mort à lui, on l’a jugé plus belle, plus digne, plus spectaculaire, plus forte, plus symbolique. Parce qu’il était lui et que je n’étais que moi, parce que mon casque n’était pas or paré de bandes bleu et verte. Parce j’étais Autrichien, qu’il était Brésilien. Parce que derrière lui un peuple, des supporters, et des fans par millions, des gosses qui rêvaient d’être lui, alors que derrière moi juste un sponsor, une femme divorcée et puis un gosse qui rêvait aussi de devenir lui peut-être, qui sait ? Moi, un anonyme, un lampiste. Alors en piste, le lampiste, j’ai tracé la voie, et ouvert à fond de six le bal tragique.

Il était en avance sur son temps, alors fatalement encore plus sur le mien. Tag Heuer a confirmé. J’ai tenté le tout pour l’à peu près tout, mais ce n’était pas encore suffisant. La machine faisait tout son possible, le staff s’échinait à trouver des solutions techniques pour faire briller un moteur vieux de l’année dernière, autant dire du siècle dernier. Alors au troisième tour, en approche du virolo de Villeneuve, j’ai appuyé. J’ai fermé les yeux et j’ai appuyé. Sur la pédale de droite au lieu de celle de gauche. Je me suis dit « si ça passe, c’est le coup d’éclat », c’est pas passé, ou pas vraiment comme je pensais. Mais y’a quand même eu les éclats. C’est mieux que rien. Alors je suis mort pour la première fois.

Lui, il a fait mieux encore.

Il faisait toujours mieux. Au jeu des comparaisons, j’ai jamais tenu la corde, j’ai jamais même ne serait-ce qu’aperçu la corde. Je me débrouillais en sport proto pourtant. Sur Le Mans, j’avais de l’ambition. Un jour, en essai privé, je lui a fait essayer la bagnole de l’écurie, un monstre, énorme, un V8 de 900 kilos montant à 400 km/h en ligne droite, un truc qui demande les corones d’un mammouth atteint de priapisme pour oser enfoncer la pédale d’accélération jusqu’à la butée. Il a fait dix tours de circuit avec, pour essayer, comme ça, comme d’autres vont faire un tour avec la vieille deuche du papy pour la faire sauter dans les chemins de terre. Sur mon meilleur temps, il m’a collé deux secondes, à chaque tour. Et puis il est sorti du baquet et il m’a dit avec sa moue dédaigneuse. « C’est lourd, c’est lent, ça n’avance pas, aucun intérêt. ». Putain de frimeur.

Putain de champion.

Virage Villeneuve contre courbe de Tamburello. Pif-paf contre chicane. Valse Autrichienne contre Samba brésilienne. C’est pas le même rythme, pas le même tempo, mais toujours la même histoire. Je suis un diesel, il tourne à l’éther. Premiers pas de danse sur une piste sèche, pneus slicks. Ce week-end là, le dieu cornu avait pris ses quartiers sur le circuit Ferrari. Le rouge lui va si bien. Il a maté pour un temps, et puis une à une il a dragué toutes les danseuses, posant ses mains sur les hanches de tout ce qui était baisable. Rubens a flirté avec lui mais il n’était pas de ceux qui couchaient le premier soir, alors il a survécu. Ce week-end là, le diable dansait à San Marino, les sabots chaussés en gomme tendre, l’air plus séduisant que jamais. Et il m’a attrapé au premier baiser.

Toi, tu regardais tout ça depuis chez toi, dans ta télé, alors tu ne m’as pas vu moi, parce que les essais du samedi, franchement, ça n’intéresse personne. Mort à l’heure des courses chez carrefour, tu parles d’une manchette pour les journaux. Mais sa mort à lui, là, pardon, du grand art, hein ? Tu l’as vue, et en direct, et revue encore au journal, comme des millions d’autres gens et on en a parlé pendant des jours, des semaines.

Tu le regardais, un peu avant ça déjà. Il faisait le warm-up, on était alors le dimanche matin, le jour du seigneur, like any given sunday. L’asphalte brillait sous le soleil. Il blaguait et il saluait d’anciens confrères retraités devenus consultants, comme on dit dans le jargon. « I miss you, Alain ». Une vanne ou une vraie tentative de réconciliation des deux frères ennemis, l’histoire ne le dira pas, ne le dira plus, ne le dira jamais. Alain a porté son cercueil dans l’église, il a pleuré sur sa dépouille. Ite missa est. Et puis, il y a eu ta femme de ménage, qui passait l’aspirateur à ce moment là. Tu regardais la télé, alors elle a jeté un œil et elle aussi elle l’a vu, avant le départ de la course, souriant, détendu, comme toujours. Sa gueule de fouine, son air suffisant, elle a vu tout ça, elle a vu le champion, le matador del motor, sinistre con érant d’Alexandre d’opérette suintant le mazout, faisant tomber son regard d’airain sur l’étendue d’un nouveau territoire à annexer, un nouveau championnat à gagner. Elle a regardé, et puis elle a dit ce que tu n’oublieras jamais, elle t’a dit : « Il porte la mort sur lui ».

D’abord, qu’est ce qu’elles y comprennent les bonnes femmes aux sports mécaniques ? Tu lui as fait fermer sa gueule à cette conne. Tu lui as dit d’abord que ce qu’il portait, ça s’appelait une combinaison ignifugée et ensuite tu lui as dit que ce n’est pas parce que son aspirateur traineau avait quatre roulettes et un certain potentiel à l’aspiration que ça la qualifiait pour parler de Formule 1. Et que si on voulait causer effet de sol, y’avait la surface de la cuisine qui attendait que à ce qu’elle se place sur la grille de départ et fissa. Y’a pas eu besoin de lui faire demander son reste deux fois. Elle a amorcé une jolie trajectoire en direction des stands dans un nuage de poussières pas aspirées.

Au fond de toi maintenant, tu sais qu’elle savait. Et moi aussi, je le sais tout ça maintenant, parce que maintenant je sais tout. C’est l’avantage quand on est mort, y’a plus les limitations propres aux vivants, à commencer par les limitations de vitesse.

Moi, je sais comment la deuxième fois, on m’a tué. Comment on a tué le souvenir de celui que j’étais. Parce que j’ai eu le malheur de précéder la mort du héros. Je suis tombé de la barricade bien avant Gavroche, j’étais sur la trajectoire de la première balle cinq minutes avant que Kennedy ne s’empare de la deuxième. Lui, il a volé mon trépas, mon heure de gloire. Il a fait mieux que moi. C’est à ça qu’on reconnait les champions, ils font tout mieux que tout le monde. Alors même dans sa mort, il m’a mis quatre dixièmes au tour, cet empafé. Pendant que je signais le dépôt de bilan, il signait la pole et les autographes.

« Les risques du métier ». Ouais, on le sait. On le sait quand on monte dans l’engin que c’est la mort qui guette à chaque faux pas, mais c’est notre jardin d’Eden, un jardin planté d’arbre à came, celle qui nous fait planer. Et le bad trip, c’est quelque chose. C’est un voyage dont on revient rarement. Alors je suis mort et il m’a suivi, et il a fait ça mieux que moi. Il s’est encastré à Tamburello, le virage d’avant le mien. Toujours un déclic d’avance, hein ? Mais le béton devait être similaire, parce que ça nous a fait un drôle d’effet, le même. Mais le public, les téléspectateurs, entre lui et moi, ça leur a pas fait pareil. Pour moi, ils ont à peine levé un sourcil, pour lui, ils se sont levés de leur fauteuil pour à bien y regarder d’abord à deux fois et ensuite de plus près. Quand ils ont vu qu’on le sortait de sa cage de carbone, quand ils ont vu qu’il bougeait plus, y’a eu des suées. Ils ont espéré que guignol allait une fois de plus se relever du coup de matraque du gendarme et nous faire son numéro habituel. Ils ont attendu un geste de la main, un geste d’énervement dont il avait le secret, un geste rageur, il enlèverait son casque et ses gants, et il les jetterait par terre dans le banc de gravier et peut-être même qu’il allait pousser vigoureusement un commissaire de piste un peu trop zélé, parce que c’est dans l’ordre des choses, et alors on serait tous soulagé, parce que c’est comme ça que le spectacle doit se passer. Y’a des traditions, même dans les sports modernes.

Il a rien fait.

il est resté là, immobile et autour de lui, des tas de types couraient comme des gens qui savent pas où aller n’y quoi faire. Signe que tout ne marche pas vraiment comme sur des roulettes.

Plus tard, on nous a fait parvenir des nouvelles, on nous a dit qu’il était en route pour l’hôpital et qu’il avait repris conscience dans l’hélicoptère. Mais je savais que c’était des conneries parce qu’il venait de me rejoindre, de l’autre coté du muret, du coté où les corps servent plus à rien qu’à pourrir. Je l’ai vu monter jusqu’à moi et il avait encore la tête de quelqu’un qu’avait pas tout à fait réalisé qu’il venait de la perdre.

Je lui ai dit en rigolant « Pour une fois que je suis devant toi sur une course… » mais il avait pas le cœur à prendre ça à la légère, vu que son palpitant, il était toujours en bas reliés à des câbles électriques. Ils tentaient de réanimer un corps sans cervelle. Elle avait fuit par tous les pores de sa tête. Et toute sa tête, ile ne l’avait plus, vu qu’une bonne partie se tenait maintenant là haut, avec moi, au Valhalla, au jardin des délices, aux champs Élysées, au paradis, où vous voulez. Dites vous qu’un tel endroit existe sinon toute cette histoire n’aurait pas de sens.

Bref, la course, ils ne l’ont même pas arrêté. Les droits télés, les assurances, en cas de problème de diffusion, vous comprenez. C’est bien du souci.

Je dis que c’est un affront, pas pour moi, mais pour lui. Parce que pour moi, de toute façon, personne n’aurait arrêté quoi que ce soit. Pas même un grattage de derche. Mourir pendant les essais, c’est pas vendeur, un sans grade qui plus est, un obscur, le type flou, d’autant plus qu’il n’est même pas sur la photo. Voyez le genre. J’étais un gentleman driver, un de ceux de la vieille époque, ou l’honneur et le fair play avaient encore du sens, un de ceux qui sentaient encore l’essence de sous les bras et qui se brossaient les pignons à la graphite. Si on avait pris la peine de vérifier, on aurait même pu trouver des taches de cambouis sur ma cotte et de la graisse minérale sous mes ongles.

Quand on m’a enterré, ça ne s’est pas fait en grande pompe, y’avait que des proches et aussi Max Mosley quand même, histoire de dire qu’on meurt pas pour rien. Une gerbe avec une plaque « le sport-spectacle reconnaissant ». Le minimum syndical, un cran au dessus de l’enterrement de routier. Parce que les autres, tous les autres, ils étaient sur sa sépulture à lui, là où les larmes du monde entier roulaient et tombaient et se mêlaient en fleuve d’hypocrisie. Là où des pleureuses de l’ancien temps hurlaient en se griffant le visage pour se punir vainement de la cruauté du monde et chanter la misère de celui à qui on avait retiré trop tôt la vie. Chanter la gloire de celui qui trompait le mieux la mort et depuis tant de temps. Le monde n’est pas cruel, il est réaliste, et la mort ne se trompe pas si facilement. Elle gagne toujours à la fin. Moi je n’avais que les larmes de mes proches sur ma stèle et que mon nom à léguer à la postérité. Piètre héritage. Pas de reprise de flambeau, pas de palmarès, pas de record à faire tomber. Un nom sur un registre, un autre au tableau des scores.

Alors j’ai glissé rapidement dans l’oubli. Les tours ont depuis été alignés, nombreux. Les records sont tombés. D’autres champions que lui sont passés à la postérité, des plus beaux, des plus grands, des plus vivants. D’autres anonymes que moi sont venus jouer les figurants. Mais son nom a survécu, malgré tout, malgré le temps qui passe, parce qu’il était déjà légende de son vivant. Tandis que mon nom est mort parce que je ne fus jamais qu’un souvenir alors même que je vivais encore. On a hurlé son histoire, on a murmuré la mienne. On a chanté sa gloire comme un hymne national, on a fredonné ma rengaine comme l’air dont on ne se souvient plus des paroles, parce qu’elles n’ont jamais eu aucun intérêt. Je suis alors mort pour la deuxième fois.

On l’a extrait de son siège baquet, et on a transporté son corps loin du tumulte de la course. Quand tout fut terminé, on a ramené sa voiture aux stands pour l’enquête d’usage. Dans le cockpit, un officiel a trouvé un petit drapeau Autrichien. C’est là que j’ai compris, quand tous m’oubliaient à l’instant de sa mort, qu’il fut le dernier et peut-être alors le seul à avoir une pensée pour moi à ce moment là. C’est dans sa mémoire à lui que je vivais encore à cet instant, et c’est en lui que je suis mort cette deuxième fois. Mais ce fut un honneur, un ultime et immense honneur car je l’ai vu, le jour d’avant, ce héros, fierté d’un peuple, ce champion intouchable, ce surhomme inaccessible terrassant usuellement ses ennemis sans même un regard de pitié, au moment précis où il apprit mon décès.

Je l’ai vu chanceler, s’asseoir, prendre son visage entre ses mains, puis, pendant d’interminables minutes, pleurer silencieusement ma mort.


In loving memory of Roland Ratzenberger (1960-1994)

Sympathy for the devil : le grand prix de San Marin de Formule 1 de 1994 qui se déroula du  29 avril au 1er mai 1994 aura vu nombre d'incidents dont les tristement celèbres morts des pilotes Roland Ratzenberger et Ayrton Senna. Le vendredi, le pilote Brésilien Rubens Barrichello percute le haut d’une barrière de pneus, sa monoplace fait plusieurs tonneaux avant d’atterrir renversée. Barrichello, inconscient, est soigné par les équipes médicales sur place avant d'être conduit dans un centre médical. Il revient sur le circuit le lendemain malgré un nez cassé et un bras dans le plâtre qui le forcèrent à rester assis pour le reste du week-end. Aux essais qualificatifs du samedi, Roland Ratzenberger se tue en sortant du virage Gilles Villeneuve. Le lendemain dimanche, au départ du grand Prix, la Benetton de J.J Lehto cale sur la grille. Pedro Lamy sur Lotus-Mugen, loin sur la grille et gêné par les monoplaces présentes devant lui, ne le voit pas et percute l'arrière de la monoplace, faisant voler des pneus et des morceaux de carrosserie en l'air. Des débris passent par-dessus les clôtures censées assurer la sécurité des spectateurs : neuf d'entre-eux sont légèrement blessés.
Une fois le circuit nettoyé, la course reprend, Senna se tue alors dans le 5ème tour en sortant violemment à Tamburello. Enfin, à dix tours de la fin, la roue arrière droite de la Minardi de Michele Alboreto se détache lors de sa sortie de la ligne des stands. Deux mécaniciens de Ferrari et deux de Lotus sont touchés et hospitalisés...
(sources wiki)

8 commentaires:

  1. D'une manière générale, tu sais combien je suis sensible aux émotions que véhiculent le sport et les sportifs. Mais alors là... bravo, tu m'as vraiment eue.

    Sonia.

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  2. Et encore, vous avez rien vu. La prochaîne fois je me lance sur un hommage à Nouvelle Zelande - France 79 de rugby suivi d'une ode à la gloire de Jeannie Longo qui fera rimer Longo avec Bingo, Twingo et Luis Figo.
    Vous allez en chialer des olives !

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  3. je ne connaissais pas toute cette histoire.
    superbe hommage rendu, à la manière que toi seul maîtrises.

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  4. Relu.
    Putain, trois lectures. J'adore. Merci... (et encore).

    Sonia.

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  5. Le trouble de Seyna...(superbe chute).

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  6. J'adore la chute. C'est presque émouvant.

    Des bisous parce que je suis Charlyne (ta nièce, et ouuuui)! Je viens faire la fouine et découvrir que tu as du talent.

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  7. Super à la bourre mais merci à tous des retours. =)

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